Le Népal en pratique
Conseils pratiques pour un voyage au Népal
Menu
Introduction
Le Népal est, en un mot, le paradis des trekkeurs ! À cheval sur l’Himalaya, il offre des paysages et des sentiers parfaits pour tout qui a envie de se dégourdir les jambes. Les bouddhistes en herbe y trouveront aussi leur bonheur, tant les stuppas et moulins à prières y sont omnisprésents, sans parler de Lumbini, lieu de naissance du Bouddha.
Néanmoins, le Népal est un pays vraiment particulier pour le tourisme culturel : les sites intéressants se comptent sur les doigts de la main, et s’étalent entre Khatmandou et Pokhara. Les sportifs devront quant à eux prévoir un budget conséquent : les possibilités sont nombreuses (treks, équitation, parapente, rafting, etc.) mais souvent onéreuses !
Visa
Le Visa népalais peut se demander soit à l’ambassade du Népal, dans votre pays de résidence ou dans le pays dans lequel vous vous trouvez, soit à l’aéroport à votre arrivée au Népal, soit au poste frontière si vous passez par voie terrestre.
Au poste frontière : Remplissez le formulaire (1 page A4), donnez vos 2 photos d’identité et votre passeport (encore valable 6 mois après la date retour), et les sous. On nous avait dit plusieurs fois que l’on ne peut payer qu’en dollar. C’est FAUX. Les roupies indiennes sont acceptées.
Le prix varie selon l durée que vous souhaitez obteir : 15 jours (25$), 1 mois (40$), 3 mois (100$) . En roupies ou en dollars, prévoyez un peu plus large, les taux de change sont toujours peu avantageant pour vous.
Le visa consiste en une étiquette de la taille couvrant une demi page de passeport (demandez si possible de la coller intelligemment, pour ne pas perdre une page entière).
Prix et marchandage
1. Notre budget moyen au Népal
Ces prix sont une moyenne calculée sur 2 mois passés au Népal (mai, juin 2014), pour 2 personnes, sans compter les visas, passeports, billets d’avion ou équipement acheté en Europe. Il comprend donc les dépenses faites sur le territoire népalais uniquement.
Par jour (global) 22,46€ pour 2 personnes
Notez que la monnaie au Népal est la roupie népalaise, mais qu’elle est différente de la roupie indienne !
2. Prix moyen des denrées de base
1,5 l d’eau minérale – 25 Rp
0,5 l de soda – 45 Rp
0,66 l de bière – 50-100 Rp
shampoing – 205 Rp
Crème anti-moustique (Odomos) – 80 Rp
PQ (le rouleau) – 18-30 Rp
3. Commerce et marchandage
Les commerçants népalais sont très différents de leurs homologues indiens : ils sont nettement moins oppressants ! Ici comme ailleurs, on vous lance aux oreilles la totalité du catalogue des produits en vente, mais on ne vous force pas la main si vous ne souhaitez pas entrer. Et si un vendeur dans la rue vous accoste, dites lui poliement que ça ne vous intéresse pas, ou mieux, que vous avez déjà acheté ce qu’il vous propose. Il cessera immédiatement de vous importuner.
En revanche, les prix sont toujours adaptés à votre statut de touriste. Négociez ferme ! (apprenez quelques règles de base dans notre article « généralité sur l’Asie »). Mais même ainsi, ne soyez pas dupes, vous payerez plus que les locaux. Les rares produits comportant un MRP (prix de vente maximum autorisé) sont vendus plus chers car « c’est un MRP indien », et la roupie népalaise est plus faible que la roupie indienne. Par ailleurs, mêmes les gens qui n’ont pas d’intérêt direct dans votre affaire, semblent trouver normal que vous payiez plus. Il nous est par exemple arrivé de nous faire renseigner un prix de ticket de bus, et observer que notre « informateur », pour le même trajet, payait moins ; ou encore qu’on nous demande pourquoi on refuse de payer un absurde supplément pour mettre nos bagages sur le toit du car, alors que cette surtaxe n’est appliquée à personne d’autre que nous…
4. Les commissions
Au Népal aussi, il y a des rabatteurs commissionnés par les hotels et les restaurants (voir notre article « généralités sur l’Asie »). Néanmoins, ce système nous a paru nettement moins présent qu’en Inde, et il nous a plutot semblé avoir affaire à des rabatteurs « salariés » qu’à des experts en commission. Evitez néanmoins de vous faire accompagner par un tiers, contentez-vous de prendre les cartes de visite si cela vous intéresse ou s’ils insistent.
Logement
Il est possible de se loger pour toutes les gammes de prix, de 200Rp à 150$. Souvent, les prix vous sembleront ridiculement bas en comparaison de l’Europe. Pour les logements haut de gamme, vous pouvez facilement obtenir 50% en basse saison.
Pour choisir correctement une chambre, nous vous conseillons de lire notre article dédié à ce sujet « généralité sur l’Asie ». Notez toutefois une particularité du Népal : les coupures de courant ! Elles peuvent durer jusqu’à 16 heures par jour selon les régions (Pokhara est épargnée). Choisissez donc un logement frais, évitez les chambres aux derniers étages sous les toits de tôle, votre ventilateur ne tournera pas toute la nuit… Pour les lampes, les hotels ont des batteries, mais ne comptez pas trop sur le wifi.
NB : Les coupures sont plannifiées. Téléchargez l’application « Népal loadshedding schedule » pour les anticiper.
La plupart du temps, nous avons payé nos chambres entre 300 et 600 Rp (lit double, ventilateur, wifi et salle de bain privative ou partagée). Il ne faut pas hésiter à négocier le prix, même s’il est censé être fixe (« sorry this is not our budget » – « what’s your budget ? » – et c’est parti), surtout en basse saison. Evitez aussi les prix en dollars ! Dès qu’on vous dit « une chambre double, c’est 10 dollars », demandez immédiatement le prix en roupies. Vous pourrez admirer les taux de conversion…
Pour choisir correctement une chambre, nous vous conseillons de lire notre article dédié à ce sujet en cliquant ICI.
Déplacements
1. La circulation
La circulation au Népal est nettement plus calme qu’en Inde : il y a vraiment nettement moins de véhicules sur les routes. Du coup il y a aussi nettement moins de bruit, de gaz d’échappement, de klaxons et d’oppression ! Par ailleurs, au Népal on trouve partout des trottoirs ; donc en tant que piéton, vous vous sentez nettement plus en sécurité.
Cela dit, le Népal est un pays HYPER montagneux. Les routes sont sinueuses, votre visibilité est toujours limitée au tournant suivant. Mais visibilité ou pas, ici on roule. Si le gars devant roule trop lentement, on le double, tournant ou pas. Attendez-vous à quelques frayeurs si quelqu’un vient en face…
Néanmoins, le Népal a mis en place (et appliqué sérieusement) une répression systématique de l’alcool au volant, avec suppression immédiate du permis en cas d’infraction, ce qui représente une peine vraiment très sévère pour tous ceux qui vivent de ce travail et ne savent rien faire d’autre. Bref, rien à craindre coté ébriété.
2. Trajets courts : mini-bus et taxis
Contrairement à l’Inde, point de rickshaws/tuktuk au Népal (vu la puissance des moteurs et l’inclinaison des routes, on comprend aisément pourquoi). En revanche à Kathmandu, on trouve un système de mini-bus électriques circulant sur des itinéraires fixes, contrairement au prix ! Enlevez sans problème 30% du prix. Négociez avant de monter bien sûr, mais discrètement pour éviter de leur faire perdre la face.
Personnellement, on n’a jamais vraiment réussi à comprendre les itinéraires, les chauffeurs parlaient extrêmement peu d’anglais, et les conditions de voyage y étaient mauvaises (chaleur, peu d’espace, peu de hauteur, zéro amabilité)
Nous avons donc presque toujours opté pour la marche, ou parfois pour un taxi (ou un bus, voir ci-après). Les taxis ont des compteurs, mais vous n’arriverez pas à les convaincre de les utiliser. Les prix des courses ne sont jamais fixes ; négociez AVANT de monter, faites jouer la concurrence, et informez-vous de la distance réelle ! Si vous êtes dans un lieu touristique, soyez certains que les prix sont surévalués. N’hésitez pas à marcher 100 ou 200 mètres et demandez à nouveau : économie massive garantie ! (à Katmandou, notre car s’est arrêté à 500m de son arrêt prévu, au milieu d’une marée de taxis complices. Tous les touristes du car, perdus, se sont jetés sur les taxis plutôt que de marcher 5 minutes, et l’ont payé à prix d’or!).
Surtout n’hésitez pas à demander à des locaux (par exemple le gérant de votre hôtel) quel est le prix correct pour faire tel trajet (mais négociez malgré tout ce prix, car le gérant n’est pas impartial)
Prévoyez toujours de la monnaie, au cas où votre chauffeur n’aurait pas de change, ce qui arrive étrangement fréquemment.
3. Les bus
Prendre le bus au Népal peut être un peu perturbant, tout d’abord parce qu’il il n’y a aucun arrêt ! Faites signe quand vous voyez passer un bus, criez votre destination. Si le bus va là où vous allez, il s’arrêtera (ou du moins ralentira) pour vous laisser monter. Il existe de très nombreuses compagnies différentes, et les bus font tous la course pour ramasser les gens avant leurs concurrents et ainsi rentabiliser au mieux leur journée. Cela explique en partie la conduite pour le moins téméraire de la grande majorité des chauffeurs.
Ne refusez jamais de monter dans un bus parce que vous estimeriez qu’il n’y a plus de place. Au Népal, il y TOUJOURS de la place… 35 personnes dans un bus prévu pour 10, c’est le quotidien ici. Montez, simplement, et payez le controleur lorsqu’il passe près de vous. Demandez lui de vous prévenir à votre arrêt, et soyez alors prêts à sauter hors du bus et récupérer vos sacs en 4 secondes.
Par contre, de manière générale, payer le bus est un gros problème au Népal : on cherche toujours à trouver de nouveaux moyens de vous faire cracher. Il nous est par exemple arrivé de payer deux fois (Scott était au fond et moi devant à cause de la foule, et le controleur en a profité), ou de nous voir compter 4 sièges, un par personne et un par sac à dos (dans un bus vide, précisons-le quand même!), ou encore de nous voir appliquer une surtaxe pour mettre nos bagages sur le toit (surtaxe réclamée seulement à nous bien entendu). Par ailleurs, on ne vous donne pas de ticket ! Aucune preuve du prix réel, donc, ni de la somme que vous donnez au controleur. Et bien sur, aucune preuve non plus si on ne vous croit pas quand vous dites que vous aviez payé 2,5 fois moins cher le même trajet deux jours plus tôt…
La meilleure technique reste encore d’observer la monnaie qui passe d’une main à l’autre quand les gens autour de vous payent leur dû, et de tendre directement la somme adéquate, sans pourparlers. Mais même ainsi, certains contrôleurs malhonnêtes s’obstinent à réclamer plus, ce que nous refusions tout aussi obstinément, quitte à descendre et à marcher le reste du trajet, ou prendre le bus suivant.
Les trajets longs démarrent toujours d’une station de bus (busstand), que vous rejoignez soit à pied, soit en taxi, soit en bus local. Il arrive souvent que lorsque vous arriviez à la station de bus, on vous aborde pour vous demander votre destination, et on vous lance des prix à tout va. Bien évidemment, ce prix comprend la commission de la personne qui vous accoste. Préférez aller directement au comptoir (pour les trajets longs, le billet s’achète généralement au comptoir et non directement dans le bus. Cherchez la « ticket window »). Si une liste est affichée, alors le prix est plus ou moins fiable. S’il n’y a pas de tarif visible, alors vous dépendez du bon vouloir de l’employé. Et si vous avez froissé un accosteur, il est possible qu’il vous suive et échange quelques mots avec l’employé en népalais pour imposer son prix et toucher sa commission malgré tout…
Demandez au controleur de vous prévenir à votre arrêt, et sautez hors du bus le plus rapidement possible.
Question confort et propreté, les bus et les cars sont pareils à ceux de l’Inde. Ne vous attendez à rien, et vous ne devriez pas être déçus…
Il existe aussi des bus de nuit, mais on ne les a jamais testé : les bus de jour nous faisiaent déjà suffisamment peur! Par ailleurs, nous étions là au début de la mousson, et les accidents se multipliaent de façon affolante déjà de jour. On n’a pas tenté de nuit…
4. Les trains
Il n’existe aucun train au Népal. Ou plutôt il n’existe que deux lignes : l’une réservée exclusivement aux trains de marchandises, et l’autre très décentrée et plutôt inutile pour le routard.
Retour en haut
Télécommunication
Prix payé : entre 250 et 500Rp
crédit 3G : 500Rp (mais on ne sait plus pour combien de Go)
Il est possible d’acheter une simcard dans la rue mais un peu plus cher. Le mieux est de se rendre dans l’agence d’un opérateur ayant pignon sur rue, et de complèter leur formulaire. Prévoyez une photo d’identité et une copie de passeport ! L’opérateur qu’on avait choisi s’appelle NTC.
Cuisine
La cuisine népalaise est assez peu variée ! Le plat national s’appelle de dhal bât, plus ou moins comparable au thali indien, et composé d’un ensemble de petites choses : un puri (à mi-chemin entre le pain plat et le chips), une bonne dose de riz blanc, de la soupe de lentilles (dhal), des pomme-de-terres rissolées (ou frites), des légumes (souvent des épinards), et une petite sauce rouge radioactive ou autre pickles bien bien relevé, et enfin du curd (yaourt), le tout dans les petits bols séparés, dont on vous ressert généreusement jusqu’à l’explosion. Généralement, on termine par le curd, anti-piment bienvenu en fin de repas.
La soupe de lentille peut également se commander seule à peu près dans tous les restos du Népal, c’est le dhal.
La cuisine tibétaine est autant présente au Népal qu’en Inde, et nous, on adore toujours autant ! Les momos (sorte de raviolis) et les tukpa (bouillon avec de grosses nouilles plates), on en mangerait jusqu’à l’explosion!
Vous trouverez sans trop de difficultés des restaurants chinois et italiens qui valent la peine, et même quelques japonais et coréens.
Coté boissons, ne manquez pas de goûter les lassis, yaourts à boire aromatisés au fruit de votre choix, sucrés ou nature. Dans les incontournables, il existe également une bière de millet que l’on boit chaude, mais que l’on n’a pas eu le courage de tester ; et le thé au beurre rance, que l’on a cherché mais jamais trouvé…
Pour le reste, on préfère vous laisser découvrir, et connaître la joie de commander en aveugle, et découvrir progressivement ce que vous aimez ou non, sans être conditionné par l’opinion d’autres personnes:)
De l’eau se dit pani ou aqua (marque)
du piment ou pimenté se dit piro
dhal bat : autour de 150Rp
momos :80-120Rp
Infos par ville (ordre alphabétique)
Baktapur : Très belle ville, mais il vous faudra payer un droit d’entrée ! Tiket à 800Rp valable plusieurs jours (3 je crois)
Bandipur : La ville est pleine de charme, mais elle n’est pas grande. Deux nuits suffisent.
Begnas Lake : En arrivant à l’arrêt de bus, vous avez le choix entre la direction de la ville ou celle du lac. Nous on est parti vers le lac. On a passé une première nuit au grand hotel à 800Rp pour une chambre double. Le lendemain on est allé voir la petite colline que l’on voit juste de l’autre coté du barrage, et on y a trouvé une chambre à 300Rp (mais on vous conseille de vérifier les cafards).
Chitwan (parc national du) : De très nombreux logements sont disponibles dans et autour du parc, mais le rapport qualité/prix est très mauvais. Ne payez pas les activités que vous viez réservées et que vous n’auriez pas faite pour une raison qui ne dépend pas de vous (météo, oubli, arnaque, etc.). Et nous, on a pas trop aimé la façon dont ils traitainet les éléphants (on en a plus fait depuis)
Gorkha : Notre conseil à nous serait en fait de ne pas y aller… La ville est petite, sans charme. Ses habitants sont inhospitaliers et inamicaux, et les guesthouses se font rares. On est arrivé en fin d’aprè-midi, on est reparti le lendemain par le premier bus qu’on a trouvé…
Katmandou : Séjournez à la yellow guesthouse (tenue par un couple népalo-suisse, avec du fromage à la carte), baladez vous dans les rues, renouvelez votre garde-robe de festival. Prenez une journée pour escalader la colline du Monkey Temple, faire le tour de la boudhanat (énorme stuppa, comptez 100 ou 200RP), et au soir rendez-vous à Patchoupathi pour la cérémonie du feu, près des lieux de crémation. Samedi matin (ou dimanche ? Plus sûre…), rendez-vous au marché des expat’ <<print screen map>>. Après-midi, rendez-vous au Durbar Square, où les gardes peu attentifs ne vous réclameront as forcément le prix d’entrée…
Lumbini : Lieu de naissance du Bouddha, la ville constitue surtout un point d’arrêt pour les voyageurs qui traversent la frontière depuis l’Inde. Louez des vélos ; une journée suffit.
Pokhara/Annapurnas : Le trek le plus abordable du Népal, tant du point de vue financier que difficulté. On le rejoint à partir de Pokhara, en bus. Deux possibilités : rejoindre le camp de base, appelé Annapurna base camp ou ABC, entre les montagnes, et revenir sur vos pas (10 jours), soit faire le tour des montagnes (plus facile d’est en ouest ; environ 20 jours). Voir « trekker au Népal » ci-dessus.
Top du Népal (dans l’ordre du voyage)
1. Pokhara, ville très calme et détendue, avec son grand lac et son départ de trek. Un break apréciable pour les mollets après avoir marché dans les Annapurnas
2. S’en mettre plein la pense, avec les momos tibétains, les dhal bât népalais et les samossas indiens !
3. Même si vous n’êtes pas de grands marcheurs, le Népal est un pays exceptionnel pour prendre goût au trek. Il en existe plein, dans des parcs nationaux bien entretenus et parsemés de villages espacés de maximum 3 heures de marche (en tout cas pour l’Annapurna Base Camp).
4. Begnas Lake, à l’abri de l’agitation touristique, idéale pour passer ses journées les pieds dans l’eau ou lézarder sur un pédalo.
5. Bien qu’il nous semble abhérant de faire payer un prix d’entrée pour une ville (!), et que ce prix soit si élevé, Baktapur est un endroit plein de charme, de maisons traditionnelles et de rues pavées de briques. Un bon spot pour les photographes en herbe !
6. Bandipur, bizarement assez peu touristique, est exceptionnellement mignonne et fleurie.
7. À Katmandou, passez par la yellow guesthouse et savourez un plateau de fromage avec de la vraie baguette et un verre de rouge
8. Faire le tour du boudhanat (la grande stupa à Katmandou) au milieu des pélerins et des moines bouddhistes
9. Découvrir le marché tenu par et pour des expat‘, et savourer des produits du terroir (pain, fromage, charcuterie, miel, etc.)
10. Grimper les marches du monkey temple(Katmandou), et admirez nos amis poilus au milieu des moulins à prières
11. Faire le plein de vêtements style desigual ou greniers de Katmandou, assymétriques, confortables et colorés.
Les pas top !
Gorkha : ancienne capitale du royaume népalais, la ville est décrite comme incontournable par tous les guides. Nous ce qu’on en a vu vu, c’est du béton, de l’inhospitalité, du mépris.
Les prix des activités : le Népal est un pays bon-marché en ce qui concerne la nourriture et le logement. Mais les Népalais ont vite compris que leurs attraits touristiques pouvaient devenir une source de revenus importants. Ils ont donc décréter « parc national » toutes les zones intéressantes pour le trek, et fait payer un prix d’entrée allant de 30€ à 500$+50$par jour… Sans parler du rafting aussi cher qu’en Nouvelle-Zélande, ou du parapente…
Le peu de lieu à visiter : bien sûr il y a Katmandou, la capitale, et Pokhara, la deuxième ville la plus importante. Entre les deux vous avez Begnas Lake et Bandipur (et Gorkha), et Baktapur dont l’entrée est payante. Ajoutez Lumbini à la liste, et complétez avec 2 ou 3 nuits au parc de Chitwuan, et vous atteignez péniblement les 15 jours (hors trek).
Parc du Chitwan : rapport qualité/prix des logements et restaurants liés, traitement des éléphants, climat hyper humide (en tout cas en juin)
Les tikets de bus : énormément d’arnaques et de mauvaise foi.
Divers
– Bonjour se dit Namaste, et merci se dit daniyavad
– Les adaptateurs de prises ne sont pas nécessaires
– La devise est la roupie népalaise (Rp). En mai-juin 2014, 1€ = 120 Rp
– Si vous cherchez à faire des photocopies, cherchez « xerox »
– le système électric au Népal est déplorable. Les coupures peuvent durer jusqu’à 16 heures par jour selon les régions (Pokhara est épargnée). Ells sont tellement longues et fréquentes qu’elle sont plannifiées par la commune. Téléchargez l’application « Népal loadshedding schedule » pour les anticiper, et prenez un logement frais, votre ventilateur ne tournera pas toute la nuit…
– Il n’y a pas de tuktuk au Népal.
MERCI pour tous ces renseignements pratiques et…vécus.
Excellent ces renseignements qui confirment bien ce que j’ai vécu de septembre 2015 a avril 2016
je rajoute ici quelques précisions tarifaires et pratiques de 2016
en terme de pouvoir d’achat pour la vie courante au tarif népalais 1€ équivaut a 10 npr
les prix ont explosés !!!
un trajet en bus / mini bus / tempo a Katmandou et pokhara c’est entre 12 et 20 npr
tourist bus KTM PKR 700 npr bus local Pokhara Beni 200 npr
les beef momos commencent a 60 npr au resto local jusqu’a 200 npr et plus a thamel
fromage de yak environ 100 npr les 100 grammes
un sachet de nouilles entre 15 et 20 npr 1 kg de sucre local 80/85 npr double pack de nescafé 400grammes 900 npr une bouteille medium de tomato hot sweet drunk 120 npr
les patates environ 40 npr le kg des clopes « pilot » 50 npr le paquet 1 kg de thé environ 900 npr du pain de mie 60 npr une canette de bière de 50cl nepal ice 150 npr
un verre de rakshi dans troquet local a pokhara 25 npr ,80 npr a lake side ,50npr dans un troquet local a Ghorepani et 100 npr dans un lodge de trekking
Bonjour,
J’ai fait plusieurs treks au Népal. Personnellement je trouve qu’un pays qui offre un tel émerveillement pour environ 10 euros (tout compris, et c’est votre estimation) par jour et par personne mérite un peu de compassion.
Ainsi je suis un peu choqué de votre rubrique « marchandage ». Le Népal est un des pays les plus pauvre du monde. La population est chaleureuse, souriante, douce, et … misérable. Alors allez discuter les prix pour une poignée d’euros alors qu’ils vivent de rien, me semble simplement indécent
A.P
Bonjour,
Merci pour ce partage. En effet, 22,46 euros pour deux peut sembler dérisoire. Mais cela représente aussi notre façon de voyager. Pour atteindre ce budget, nous avons dû faire quelques sacrifices. Je peux vous assurer que j’ai pour le peuple Népalais beaucoup de compassion. Il faut aussi remettre les choses dans leur contexte, car selon le journaldunet.com, le salaire mensuel moyen s’élève à 58 dollars par personne (en un peu plus de deux jours, nous payons donc l’équivalent d’un salaire). Par notre façon de voyager et de privilégier les petits commerces loin du bling bling touristique, j’avais l’impression que mes quelques euros dépensés pouvaient aider bon nombres de personnes. Il faut savoir que les marchands font déjà des marges bénéficiaires énormes, alors payer certaines choses plus cher qu’en Europe… je ne suis pas d’accord. Et de toute façon, même si je suis conscient que je paierai toujours plus qu’un local, je suis par principe contre payer plus car soit disant je suis riche ou parce que j’ai une couleur de peau différente. Et dire que la population est misérable… je trouve cela indécent. Bien sûr chacun à droit à son opinion. Si vous voulez en débattre davantage, n’hésitez pas à nous contacter sur viatori(at)live.com
Malheureusement la population népalaise particulièrement loin des centres touristiques que sont KTM et Pokara, car irrigués par le commerce, est misérable. Ce n’est pas indécent, c’est la triste réalité.
Voici à ce propos un extrait de Wikipédia : » L’économie du Népal est l’une des plus pauvres du monde. Cependant, le taux de la population vivant sous le seuil de la pauvreté a diminué de moitié en passant de 50% en 2004 à 25% en 20112. Cependant, Duncan Campbell de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), souligne que si la pauvreté diminue, elle diminue au regard des standards népalais et non des standards internationaux. Il considère que ce qui est vu comme une diminution de la pauvreté par les autorités népalaises est en réalité une diminution de l’extrême pauvreté se traduisant par une augmentation de la précarité de l’emploi3. Près de 70% des ménages népalais sont dans une situation de vulnérabilité où ils risquent de sombrer dans la pauvreté en vivant avec moins de 2,24€ par jour) »
Surtout après le récent et terrible tremblement de terre.
C’est pourquoi je vous suggère d’indiquer sur votre article que le marchandage doit toujours prendre en considération cet état de fait et faire preuve de générosité.
A.P