Les vaccins en voyage
La vaccination est un sujet qui revient sans cesse sur les forums de voyage, aussi nous avons voulu faire le point sur la question en expliquant la réponse que nous avons choisi d’adopter. Tout d’abord, nous tenons à signaler – histoire d’éviter un lynchage public – que ce que nous avons choisi de faire ou de ne pas faire n’implique que nous. Il s’agit d’opinions et de choix personnels. Chacun devrait trouver sa propre réponse. Cet article a été écrit dans le seul but de vous expliquer notre point de vue et nous vous conseillons vivement d’en parler avec votre (des) médecin(s).
Vous trouverez de nombreux liens/références partout dans l’article. Nous vous invitons à cliquer dessus pour faire votre recherche et votre opinion personnel.
Un vaccin c’est quoi
Un vaccin, c’est un moyen de développer une immunité/défense contre une maladie. Le principe de base est d’injecter dans notre corps un morceau de virus rendu inoffensif. Le corps réagit immédiatement en attaquant ce bout de virus (un peu de fièvre est possible), et apprend à cibler/adapter ses attaques contre cet ennemi-là spécifiquement. Une fois la guerre finie, il stocke bien précieusement sa stratégie de défense dans les archives. Ainsi, lorsque cet ennemi attaquera de nouveau (pour du vrai cette fois, un vrai virus actif et reproductible), il saura immédiatement comment réagir. #ilétaitunefoislavie
Certains vaccins nécessitent des rappels, soit parce que la maladie mute (elle change de forme), soit parce que le corps fini par oublier.
Si vous ne savez plus trop si vous êtes vacciné ou non, ou si le vaccin est toujours efficace (besoin d’un rappel ou non), vous pouvez demander une prise de sang pour savoir si vous êtes toujours immunisé.
Les vaccins obligatoires
Dans tous les pays que nous avons traversés, aucun vaccin n’était obligatoire. Nous avons voyagé dans les pays suivants (hors Europe) :
Australie | Hong Kong | Malaisie | Singapour |
Birmanie | Inde | Mongolie | Taïwan |
Cambodge | Indonésie | Myanmar (Birmanie) | Thaïlande |
Chine | japon | Népal | Vietnam |
Corée du Sud | Laos | Nouvelle-Zélande |
Savoir si le pays exige un vaccin est relativement simple : vous pouvez consulter le site de l’immigration dudit pays, ou encore plus simple, vérifier sur le site du Lonely planet ou du Routard (les chapitres introductifs sont toujours en ligne en accès libre).
S’informer et mettre en balance les risques
Les pro-vaccins vous diront que se protéger d’une maladie permet de vous épargner vous-même, et de stopper la progression de la maladie dans la société, jusqu’à l’éradication complète de la maladie (comme la variole qui a aujourd’hui totalement disparu). Les anti-vaccins vous diront qu’un vaccin n’est jamais anodin puisque la seringue contenant le vaccin contient aussi des saloperies destinées à mieux réveiller votre système immunitaire, qu’il y a des effets secondaires tels que l’autisme (même si cette corrélation est extrêmement controversée), que la décision de prendre un tel risque ne doit revenir qu’à vous et non au bien social. Sans parler des coûts !
Ni pour ni contre, il est à noter que la plupart des vaccins n’existent plus « en solo » mais uniquement combinés à d’autres dans une seule seringue, et cela est sujet à débat. Cela signifie d’une part une attaque de plusieurs ennemis à la fois pour le corps; mais d’autre part la quantité des produits agressifs uniquement destinés à déclencher une réponse immunitaire forte et rapide diminue. À vous de faire votre propre choix – si les produits disponibles en pharmacie vous en laisse un.
Quelque part à mi-chemin entre les pro- et les anti-vaccins, nous vous dirions simplement de vous renseigner !!!! La meilleure immunité que vous puissiez jamais obtenir (et cela sans médication ni effet secondaire) est de contracter et vaincre la maladie. La question, pour nous, est donc de connaître la maladie. Si elle implique trois jours de fièvre, ok. Si elle implique une agonie lente et douloureuse sur 10 ans avec dégénérescence musculaire progressive, ou au contraire une mort certaine et fulgurante, ben le vaccin c’est pas si mal…
Pour connaitre les symptômes, évolution et modes de transmission des maladies, vous pouvez consulter les différentes ressources listées à la fin de cet article
Un autre élément à prendre en considération – toujours selon nous – est le risque réel de rencontrer la maladie. Par exemple, il ne vous viendrait jamais à l’idée de vous faire vacciner contre l’encéphalite japonaise si vous ne quittez pas l’Europe. Parce qu’il n’y a absolument aucun risque de rencontrer la maladie, et donc le risque de s’infliger le vaccin est inutile. Dans la même logique, pourquoi prendre le traitement contre la malaria si vous n’êtes pas du tout dans une zone à risque ?
Pour savoir si votre destination est une zone à risque, vous pouvez consulter les différentes ressources listées à la fin de cet article
Enfin, la durée de votre voyage change le risque: plus longtemps vous voyagez, plus grande est la durée d’exposition au risque de maladie. Des vacanciers suivant un tour organisé de ville en ville pendant 15 jours n’encourent pas le même risque que des backpackers désireux de faire du volontariat à la campagne par exemple.
Voici donc un résumé de notre réponse PERSONNELLE à nous, en ce qui concerne l’utilité de se faire vacciner ou non (mais encore une fois, chacun est libre de ses propres choix) :
Dans tous les cas, ne faites jamais un vaccin vous-même. Faire une injection n’est certes pas sorcier, gérer un choc anaphylactique (réaction allergique), c’est autre chose !
Les grands classiques
Petit tour d’horizon des maladies qui reviennent inlassablement dans les préoccupations des voyageurs, avec autant que possible des informations sur le mode de transmission, en quoi consiste la maladie et en quoi consiste le vaccin (nombre d’injections, rappels, durée de l’immunité acquise)
La rage (rabbies)
La rage est une maladie qui s’attrape par léchage d’une plaie, morsure ou griffure à sang infligées par des animaux mammifère (si eux-mêmes sont contaminés). C’est une maladie sérieuse et très rapide, il ne faut pas la prendre à la légère.
Néanmoins le vaccin contre la rage n’est pas un vaccin classique, il ne vous immunise pas. Il vous donne simplement davantage de temps pour réagir et allège le traitement par la suite. Les informations que je trouve sont un peu floues, mais apparemment il y a une période d’incubation de 10 jours à 3-4 semaines, mais une fois la maladie déclarée, elle est toujours fatale en quelques jours, voire quelques semaines (attaques de neurones, perturbation des fonctions respiratoire et cardiaque). Avec ou sans vaccin, courrez à l’hôpital !!! (où bizarrement, l’injection du même vaccin constitue une part du traitement). Plus vous attendez, plus vous donnez le temps au virus de se reproduire, plus la combat sera difficile. Beaucoup disent que sans vaccin préventif, vous avez 24h pour vous arriver à l’hôpital, et que avec la vaccination préventive, ce délais est porté à 48h. Mais aucune source solide ne semble supporter ces indications.
Pour le vaccin préventif, trois injections sont nécessaires, réparties sur trois ou quatre semaines. Un rappel doit être injecté un an plus tard. La protection acquise dure cinq ans.
Rage – Info p. 131-137: http://www.who.int/ith/chapters/ithchapter6FR.pdf
Malaria, paludisme, dengue, chikungunya
Ces maladies sont souvent associées/confondues car elles sont toutes transmises par les piqûres de moustiques principalement nocturnes (mais elles ne sont pas contagieuses), et entraînent des symptômes similaires. Semblables à ceux de la grippe, ils peuvent évoluer en fortes fièvres, entraînant la mort dans les cas les plus graves.
Malaria et paludisme sont deux termes synonymes. Par la piqûre, le moustique vous injecte un parasite qui se loge bien au chaud dans le foie pour mûrir, puis attaque les globules rouges, provoquant toute une panoplie de troubles liés à la circulation et surchargeant la rate qui devient sensible. Mais là où c’est une maladie vraiment chiante, c’est qu’elle peut resurgir tout d’un coup des années après l’infection initiale.
Il n’existe aucun vaccin, mais il existe plusieurs types de traitements préventifs (dont les fameux lariam et malarone – deux traitements différents, c’est soit l’un, soit l’autre), à prendre en continu depuis avant le départ jusqu’à après le retour (ou la sortie de la zone à risque). Mais ces médicaments – le lariam surtout – entraînent de sévères et fréquents effets secondaires tels que maux de tête, nausées, troubles de la vue, dépression, hallucinations, photosensibilité de la peau, etc. En outre, ces médicaments ne peuvent être pris que sur une période relativement courte (sachant dès le départ que nous serions partis plus d’un an, nous n’avons pas vraiment creusé plus loin). À noter que la malarone peut aussi être prise en curatif, il n’est donc pas complètement inutile de s’en procurer. L’institut pasteur pourra certainement vous renseigner beaucoup mieux que nous.
Sur la répartition mondiale: http://www.who.int/malaria/publications/world-malaria-report-2015/wmr2015-profiles.pdf?ua=1
Carte de l’IMT : http://www.itg.be/itg/Uploads/MedServ/Malaria-World.jpg
Sur la maladie et le traitement: http://www.who.int/ith/chapters/ITH_chapter_7fr.pdf
Petite parenthèse, il y aurait des solutions alternatives au malarone. Il s’agirait d’une plante anti-paludisme nommée « artemisia ». En attendant d’en parler plus longuement ici, voici un article que la RTBF a écrit sur le sujet : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-artemisia-la-plante-anti-paludisme-mise-a-l-honneur-par-le-docu-malaria-business-et-stromae?id=9760968
La dengue se transmet aussi principalement par deux moustiques : l’Aedes aegypti et l’Aedes albopictus. Le premier est un moustique diurne sévissant surtout tôt au matin et en soirée avant le le crépuscule. De très fortes fièvres, de gros maux de tête et des douleurs derrière les yeux, de petits saignements (nez, gencives), des éruptions cutanées sont souvent observés. Il n’existe pas de traitement spécifique, mais une prise en charge permet de ramener le taux de mortalité sous les 1%. (La deuxième exposition en revanche, laisse des taux de mortalité autour des 30%!!(informations à prendre avec des pincettes car nous l’avons reçu oralement, sans source))
Carte de l’OMS relayée par l’IMT : http://gamapserver.who.int/mapLibrary/Files/Maps/Global_DengueTransmission_ITHRiskMap.png
Sur la maladie et le traitement: http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs117/fr/
La chikungunya se transmet par les moustiques et se caractérise, entre autres, par de fortes fièvres et des douleurs articulaires. On peut soulager les symptômes, mais il n’existe aucun traitement de la maladie. Cette maladie se transmet principalement par deux moustiques : l’Aedes aegypti et l’Aedes albopictus. Comme pour la dengue.
Carte de l’OMS relayée par l’IMT : http://gamapserver.who.int/mapLibrary/Files/Maps/Global_Chikungunya_ITHRiskMap.png?ua=1
Carte du CDC : http://www.cdc.gov/chikungunya/geo/
Beaucoup de sites préconisent surtout la prévention : vêtements couvrants, moustiquaires, spray et diffuseurs. Sachez que les moustiques sont plus rares dans les villes (risque quasi inexistant) que dans les campagnes, et totalement absents au-delà de 2-3000m d’altitude. Nous avons préféré opter pour un moustiquaire imprégné qu’on n’a quasi jamais utilisé, et un répulsif à brancher dans une prise (Baygon, pastilles à changer tous les jours, on a trouvé cette marque dans tous les pays qu’on a visité. Meilleur rapport efficacité-prix-volume-poids-intoxication selon nous).
Hépatite A, B et C (hepatitis)
En réalité il y a aussi la D et la E. Il s’agit de différents types de maladies virales du foie particulièrement peu enviables (infection aiguë pouvant devenir chronique dans 2 à 10 % des cas, avec des risques de cirrhose et de cancer du foie). Les modes de transmission varient selon le type d’hépatite, allant du contact sanguin ou sexuel à la transmission par l’eau ou les matières fécales (certes vous n’allez pas lécher les toilettes, mais un serveur ne s’étant pas lavé les mains vous ouvre une bouteille d’eau, et paf ! (Pastèque!))
Les principaux symptômes sont : ictère (jaunissement de la peau et des yeux), urines foncées, grande fatigue, nausées, vomissements et douleurs abdominales.
L’hépatite A et B ont un vaccin combiné (possible de trouver des vaccins séparés), qui s’injecte en trois shots répartis sur 6 mois (0, 1 mois et 6 mois), et qui protège indirectement contre l’hépatite D. Ce vaccin protège pour la vie, aucun rappel n’est nécessaire (il faut vérifier si le vaccin a fonctionné en contrôlant les anticorps via prise de sang. Sur l’un de nous deux, l’un des vaccins n’a pas fonctionné). Un vaccin est en test en Chine pour l’hépatite E. Il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C.
Hépatite A – Info p. 116-118 – Carte p. 117 http://www.who.int/ith/chapters/ithchapter6FR.pdf
Hépatite B – Info p. 119-121 – Carte p. 120 http://www.who.int/ith/chapters/ithchapter6FR.pdf
Tetanos (tetanus)
Bien que le tetanos ne soit jamais un sujet d’inquiétude dans les forums de voyageurs, il fait pourtant partie des 3 seuls vaccins que nous a recommandé notre médecin.
En effet, la contamination est très facile (il s’agit d’une toxine présente dans la terre et la rouille qui se développe dans le sang via une plaie), et la maladie consiste en une tétanisation progressive de l’ensemble des muscles pouvant aller jusqu’à la mort dans des délais pas forcément très longs… ça donne envie, hein ?
Le vaccin n’est pas efficace à vie, il faut le renouveler tous les 20 ou 10 ans (selon votre tranche d’âge) à partir de votre 15e anniversaire.
Tetanos – Info p. 98-99 de ce document: http://www.who.int/ith/chapters/ithchapter6FR.pdf
Fièvre typhoïde (typhoid fiever)
Infection par ingestion d’eau ou de matière fécale (certes vous n’allez pas lécher les toilettes, mais un serveur ne s’étant pas lavé les mains vous ouvre une bouteille d’eau, et paf ! (Pastèque!)). Dans ses formes les plus graves, elle entraîne des conséquences sur les intestins, le coeur et le système nerveux. Sans traitement, elle est mortelle dans 10% des cas. Avec des antibiotiques, ce taux chute en-dessous de 1%.
Le vaccin se fait par une injection unique (dans l’épaule. Vous aurez mal 3 jours environ, comme si vous aviez chuté contre un meuble pointu) et immunise pour 3 ans.
Fièvre typhoïde – Info p. 111-113: http://www.who.int/ith/chapters/ithchapter6FR.pdf
Encéphalite japonaise (Japanese encephalitis)
Il s’agit d’une maladie transmise par piqûre de moustique (encore une!), qui contrairement à ce que semble indiquer son nom, sévit de l’Inde au Japon (rarissime au Japon). Elle résulte dans des séquelles neurologiques graves dans 1/3 des cas, et par la mort pour un autre tiers. Il n’existe aucun traitement.
La vaccination est recommandée à toute personne qui se rendra plus d’un mois en zone rurale, rizicole et d’élevage porcin, et surtout en période de mousson. En raison de la rareté de la prescription, on trouve peu d’info pratiques sur le Net sur la durée de l’immunité acquise ou sur le nombre d’injections et de rappels. À moins d’être un anthropologue, un vétérinaire ou un biologiste, ce vaccin nous semble moins prioritaire.
Enc. japonaise – Info p. 102-106 – Carte p. 105 : http://www.who.int/ith/chapters/ithchapter6FR.pdf
Notre réponse à nous
N’étant de base pas franchement pro-vaccins, mais ne voulant pas non plus mourir bêtement dans un hôpital cambodgien d’une maladie que nous aurions pu éviter facilement, j’ai simplement posé la question à mon médecin traitant, en lui disant que tous ceux que je peux éviter, je préfère ne pas les faire. Il m’a écoutée, et m’a dit qu’il y avait quatre vaccins sans lesquels il ne me laisserait pas partir : hépathite A et B, fièvre tytphoïde et rappel tetanos.
Mon copain, qui refuse en outre l’idée de vaccin combiné, a voulu avoir la même conversation avec son médecin, qui lui par contre n’a rien écouté du tout et lui a prescrit des vaccins combinés comprenant notamment une maladie qu’il a déjà contractée par le passé et pour laquelle il est donc déjà immunisé à vie… Il est allé voir un autre médecin après. Conclusion : voyez plusieurs médecins, de préférence spécialisés dans la vaccination et/ou les maladies tropicales, pas pour espérer entendre ce que vous voulez entendre, mais pour trouver un interlocuteur attentif, avoir plusieurs avis, plusieurs chances de comprendre les arguments de la médecine et décider par vous-même.
En complément des vaccins, nous avons suivis un traitement homéopathique pour aider le corps à gérer l’agression des vaccins. Nous savons que l’efficacité de l’homéopathie fait encore polémique, l’idée ici n’est pas de relancer le débat. Notre choix a été de suivre un traitement homéopathique dans le cadre de la prise des vaccins et nous l’assumons. Nous voulons simplement informer les personnes de ce qui existe, en particulier parce qu’il est malheureusement difficile de trouver de la documentation scientifique.
Pour aider votre corps à gérer l’agression du vaccin, vous pouvez trouvez des conseils sur http://www.soignez-vous.com/prevention/les-effets-secondaires-des-vaccins et sur http://www.homeopathe.org/FR/aide_vaccination.html
Autre astuce : essayez d’alterner le bras qui subit le vaccin (une fois à gauche, une fois à droite) et évitez de les faire tous en même temps. Si un vaccin est réputé douloureux, arrangez-vous pour le faire dans le bras gauche (si vous êtes droitier).
Que faire si je tombe malade ?
Nous ne sommes bien sûr pas médecin, et à ce titre tout conseil n’engage que nous. Les informations qui suivent ne concernent que la façon dont personnellement nous réagirions, et reflètent seulement notre opinion en la matière.
Ceci étant dit, tout dépend bien sûr des symptômes ; ne vous alarmez pas trop vite : des vomissements et de la diarrhée peuvent simplement être les conséquences logiques d’un excès d’alcool et de la nourriture locale. De manière générale, le sens commun vous dirait que si vous avez de la fièvre, vous devriez surveiller de près ; mais ne vous jetez pas forcément sur un anti-fièvre : la fièvre est une réponse immunitaire du corps pour combattre un ennemi. Stopper la fièvre pourrait donc ne pas être la meilleure solution. Même chose pour une diarrhée : cela peut être une façon d’évacuer quelque chose de nuisible. Si vous prenez directement un constipant, vous pourriez obliger votre corps à garder ce nuisible plutôt que de l’évacuer.
De manière générale par contre, si vous combinez fièvre et vomissement, ou fièvre et diarrhée, ça pue du cul (sans mauvais jeu de mots) ! Si vous observez en plus des saignements dans les selles, ok alarmez-vous ! Un symptôme seul peut avoir mille et une raisons d’être. Le cumul de symptômes en revanche ne présage rien de bon. Par ailleurs, si vous êtes mordus par un animal sauvage, alarmez-vous également !
La qualité de la formation médicale des médecins et des infrastructures peuvent clairement laisser à désirer selon le pays dans lequel vous vous trouvez. Les médecins peuvent avoir du mal à poser un diagnostic clair, et vous traitent donc pour plusieurs maladies à la fois, en espérant avoir vu juste… Le plus facile pour trouver un médecin compétent parlant votre langue, c’est d’appeler votre ambassade ! Toutes ont des listes de médecins « agréés », souvent établis dans la capitale. Le Routard référence également les hôpitaux et divers centres médicaux. N’oubliez pas d’appeler votre assurance : beaucoup exigent d’être prévenues avant d’entreprendre une démarche médicale ! Mais si possible, en rentrant, allez voir un médecin spécialisé en maladies tropicales et/ou vaccination. Même en Europe, les médecins de famille sont peu habitués à ce type de maladies…
Références
- IMT – Institut des maladies tropicales : http://www.itg.be/itg/GeneralSite/Default.aspx?L=F&WPID=31&MIID=333
- OMS – Organisation mondiale de la santé : http://www.who.int/topics/fr/ Pour des infos par pays: http://www.who.int/countries/fr/ (Cliquez sur le pays de votre choix, puis trouvez la rubrique « mortalité et charge de morbidité ». Cliquez sur les différents liens pour vous informer sur la tuberculose, le paludisme (s’il y a lieu), et les causes de mortalités en général.) et http://www.who.int/ith/chapters/ithcountrylistFR.pdf
- Institut pasteur : http://www.pasteur.fr/fr/sante/vaccinations-internationales-et-conseils-aux-voyageurs; recommandations pays par pays sur ce lien : http://www.pasteur.fr/fr/map
- CDC – Centre for Diseases Control and prevention. Site en anglais http://wwwnc.cdc.gov/travel/destinations/list
- http://www.medecinedesvoyages.net/medvoyages/?centrevac=190 : site d’experts en vaccinologie regroupés au sein d’une asbl appelée « groupe d’études en préventologie » (GEP). Après un questionnaire, vous obtenez une fiche détaillée adaptée à votre cas, avec des recommandations basées sur la législation française.
- votre médecin traitant : il a fait 7 ans d’études et sait où trouver les bonnes infos ou vers qui vous diriger
- le Net/les forums : uniquement pour les retours d’expérience, par exemple sur les effets secondaires d’une médication (mais pas pour des informations médicales ou scientifiques…)
- ATTENTION : Les sites des groupes pharmaceutiques sont à prendre avec des pincettes, puisque leur avis n’est, de toute évidence, pas objectif. C’est le cas par exemple de vacciweb.be
- Pour donner la parole aux anti-vaccins, mais pas juste aux ragots des pires cas sociaux des forums de doctissimo, voici un reportage, concret, construit, argumenté : http://didi18.mirror.k0nsl.org/Vid%C3%A9os%20de%20didi/Documentation/VAXXED%20-%20De%20la%20dissimulation%20%C3%A0%20la%20catastrophe.mp4
- Pour aider votre corps à gérer l’agression du vaccin, vous pouvez trouver des conseils sur http://www.soignez-vous.com/prevention/les-effets-secondaires-des-vaccins et sur http://www.homeopathe.org/FR/aide_vaccination.html
Merci pour votre article, ça m’éclaire un peu! 😛 Ce sont des choix difficiles!