Retraite méditative en voyage
Pour éviter tout lynchage, je précise que, bien entendu, ce qui suit ne reflète que MON opinion à l’heure où j’écris ces lignes. Mon but n’est pas de dire qu’une technique est meilleure qu’une autre. Je partage juste mon ressenti et le souvenir de mon expérience.Sachant que même ceux-ci peut évoluer.
Beaucoup de personnes profitent de leur voyage pour prendre du temps pour eux et s’essayer à la méditation de différentes façons. Il existe sur internet de nombreuses offres de voyage mixant yoga, méditation, détox, etc. Dans un souci de se rapprocher d’une retraite authentique, nous avons décidé de faire notre première expérience au centre « Tushita » à Dharamsala » (que nous avons trouvée dans le Routard).
Un peu plus d’un an après, j’ai eu l’occasion de faire ma première retraite Vipassana en Thaïlande (Chanthaburi), puis une seconde en tant que volontaire en Nouvelle-Zélande et ma dernière fut en Australie près de Sydney.
Dans cet article je vais vous raconter comment j’ai vécu ces retraites. Mais avant de commencer…
Table des matières :
Notre première expérience à la Tushita
C’est quoi méditer ?
Pour donner une définition générale, je pourrais dire que méditer est une façon de se focaliser sur un sujet (son corps, son souffle, un mantra, un symbole, une divinité, une personne, une citation, etc.) afin de calmer son esprit, le rendre plus clair, plus stable.
L’un de nos plus grands ennemis (voir le plus grand) lors de la méditation est notre mental, nos pensées, notre égo. TOUTE personne ayant essayé la méditation pendant au moins 10 minutes sait de quoi je parle. Ce que « vit » Julia Roberts dans le film « Mange, prie, aime » n’est pas un cliché.
Que ce soit à la Tushita ou en Vipassana, les méditations étaient actives (par opposition aux méditations où il est demandé de faire le vide dans sa tête). Nous n’étions pas dans le cliché de la méditation où on est en train « d’ouvrir ses chakras » avec deux bâtons d’encens en disant hhaaaammmMMMMmmm (je fais référence au film « Un indien dans la ville »).
Comme le dit Matthieu Ricard, méditer c’est comme le piano. Ce n’est pas en apprenant la théorie que l’on deviendra un expert. Il faut de la pratique. Beaucoup de pratique pour pouvoir méditer correctement.
Notre première expérience à la Tushita
Fonctionnement
Le centre de méditation Tushita a été créé en 1972 et est sous la tutelle du Dalai Lama. De nombreux cours y sont proposés. Avec Delphine nous avons choisi de suivre le cours d’introduction au Bouddhisme, de 10 jours. Ce cours parle des principes de base du Bouddhisme Tibétain (l’esprit et les émotions, le karma, la réincarnation, l’amour et la compassion, la nature de la réalité, …) en alternant les périodes de cours et de méditation, avec une heure de discussion de groupe par jour. Il est demandé aux étudiants de faire une tâche journalière (plus ou moins 20 minutes) pour aider au bon fonctionnement du cours (vaisselle, nettoyage du site, …). Les étudiants ont la possibilité de faire une heure de stretching par jour. Les méditations se font généralement sur le thème du cours précédent ; ce sont donc des médiations guidées. Pendant la retraite, il nous est demandé de suivre 5 règles :
- Silence total, sauf pendant les groupes de discussions et les questions au professeur ;
- Ne pas tuer intentionnellement (même pas les moustiques) ;
- Ne pas voler ;
- Ne pas s’intoxiquer (alcool, tabac, …) ;
- Pas d’activités sexuelles (ce qui inclue aussi aucun contact physique).
Les journées commencent à 6h00 pour se terminer vers 20h30.
Il vous sera demandé de laisser toute source de distraction (téléphone, livre, papier et crayon, etc.) sous clé durant toute la durée du cours (prévoyez un réveil, digital de préférence).
Vous pouvez trouver plus d’informations sur ce cours en cliquant sur ce lien http://tushita.info/programs/introduction-to-buddhism/
Mon expérience
L’organisation/le staff
Du côté de l’organisation, les personnes étaient assez froides et manquaient cruellement de patience, voire de compassion (un comble pour des nones Bouddhistes). Même si je comprends la difficulté d’organiser de tels cours, j’ai été assez choqué de la façon dont ils nous parlaient par moment. Je sentais qu’il devait y avoir pas mal de frustration refoulée.
Les cours/la théorie
J’ai adoré les cours et la none qui enseignait. Son anglais était très compréhensible et elle avait une excellente pédagogie. J’avais du mal avec certaines choses (comme la définition de certains mots comme la colère, le bonheur, …), mais vu qu’elle commençait toutes ses phrases par « According to Buddhism… », rien à redire. À aucun moment je ne me suis senti pris dans un système d’endoctrinement. Elle ne faisait que de parler du point du vue du Bouddhisme. Nous pouvions poser nos questions de 3 façons : en écrivant un petit mot que nous laissions près de sa chaise, lors de courtes sessions « questions/réponses », ou en allant la voir personnellement pendant les pauses. Lorsqu’il y avait des questions (publiques ou privées), elle savait nous écouter et nous expliquer de diverses façons afin de répondre au mieux.
Les méditations
Je suis un peu plus mitigé. Malheureusement le professeur (un Néerlandais) parlait assez mal Anglais (beaucoup de monde avait du mal à comprendre les instructions) et à aucun moment n’a parlé des bases de la méditation. Heureusement grâce à mes études j’avais déjà médité un peu. Mais il aurait fallu parler un peu de ces bases et répondre à certaines questions comme « quel est la posture à adopter ? », « doit-on garder les yeux fermés ? », « que fait-on de nos mains ? », … Cela peut paraître couler de source pour certaines personnes, mais beaucoup de participants n’avaient jamais médité de leur vie. Heureusement la none qui donnait les cours a bien voulu répondre à la grande majorité de ces questions le troisième jour.
Mais dans l’ensemble et malgré ces difficultés, les méditations étaient très enrichissantes.
L’atmosphère générale
Avoir la possibilité de se retrouver dans un silence quasi complet pendant 10 jours est une expérience que tout le monde n’a pas la chance d’expérimenter. Et malheureusement quelques personnes ne respectaient pas cette règle malgré les nombreux rappels du staff, ce qui est assez dommage et triste. Heureusement, le centre était assez grand pour « fuir » les endroits bruyants.
Le cours se déroule dans un cadre magnifique, entouré de bois (avec de nombreux singes). La nourriture était très bonne. Selon divers critères nous avons été répartis soit en dortoirs, soit en chambres privées ou partagées avec 2 à 4 personnes.
Le centre a une bibliothèque où nous pouvions emprunter (contre caution) des livres sur le bouddhisme que nous pouvions lire pendant notre temps libre.
Le prix
Le prix (ou devrais-je dire la « donation guidée ») est de 6000 roupies (75-80€). Franchement ce n’est rien du tout. 8€ par jour pour le matériel, l’enseignement, la nourriture et le logement, c’est très bon marché.
Conclusion :
Delphine et moi sommes très contents de cette expérience que nous pourrions renouveler si l’opportunité s’offre à nous. C’est vraiment une expérience extrêmement intéressante et une belle opportunité de découvrir le Bouddhisme et sortir de nos clichés occidentaux.
Je me suis montré assez critique envers certaines personnes du staff, mais au final ce n’est pas le plus important. Je ne connais pas leur histoire personnelle et ça fait partie du jeu de pouvoir se détacher de ce genre de problème.
Pour certaines personnes, passer 10 jours sans lire, sans écran, sans parler, … peut être vu comme insurmontable. Mais au final nous sommes actifs, nous ne faisions pas que méditer. Nous pensons vraiment que c’est à la portée de n’importe qui.
Pour plus d’informations sur le centre Tushita, je vous invite à suivre ce lien : http://tushita.info/
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Expérience en Vipassana
Il existe de nombreux type de centre Vipassana à travers le monde. Lors mon expérience à la Tushita, notre professeur nous avait parlé d’une structure (dhamma.org) qui existe dans de nombreux pays et qui organise des cours de Vipassana régulièrement. Après de nombreuses rencontres avec des anciens élèves, j’ai décidé de suivre un cours avec cette organisation.
Qu’est-ce que Vipassana ?
La technique Vipassana a été (re)découverte par Siddhartha Gautama, la personne que l’on considère comme le fondateur du Bouddhisme. À travers l’enseignement du « Dhamma », il a passé sa vie à essayer de permettre aux personnes autour de lui d’atteindre l’éveil.
Vipassana veut dire « Celui qui voit les choses telles qu’elles sont », notion qui sera développée tout le long de la retraite.
La méthode que j’ai suivie est celle de la tradition de S.N. Goenka, un laïc Indien né en Birmanie et issu d’une famille riche. Après avoir découvert ce qui lui semblait être la forme originelle, et non modifiée depuis Siddhartha Gautama, de Vipassana, il commença à enseigner cette technique à travers l’Inde, puis le monde.
Est-ce que Vipassana est une religion, un art de vivre, une philosophie ?
Sujet très sensible. Mais avant de répondre il faut savoir que tout le monde n’est pas d’accord sur le fait que le Bouddhisme soit une religion ou non. Pour faire court, selon Matthieu Ricard (l’un des moines bouddhistes les plus proches du Dalai Lama) : non (pour plus d’infos cliquer ICI).
Pour S.N. Goenka, Vipassana n’a rien avoir avec une religion, une secte, ou avec le Bouddhisme (il le répétera de nombreuses fois durant la retraite). Mais entendre dire souvent « … Vipassana n’est tellement pas sectaire… » est, à la longue, assez dérangeant. Après avoir fait des recherches, je me suis rendu compte qu’il y a eu nombreuses dérives liées à ce type de méditation. Je comprends donc l’insistance de S.N. Goenka, mais qui pour moi sonne bizarrement.
En quoi consiste la technique
Sans vous révéler toute la technique car je pense sincèrement qu’il faut suivre une retraite de 10 jours pour bien la comprendre, le séjour se divise en deux périodes.
- Anapana : 3 jours pendant lesquelles on va commencer à affuter nos sens à travers la respiration. Indispensable pour la suite.
- Vipassana : le reste du temps. On apprend à observer tout le corps de différentes façons. Ce qui a terme nettoiera notre corps et notre esprit.
En cas de douleurs dorsales, il est possible de demander un « repose dos », une petite structure permettant de soutenir le bas du dos afin de pouvoir rester en position de méditation sans (trop de) douleur. Les personnes qui ne peuvent pas s’assoir par terre peuvent demander une chaise normale.
Fonctionnement/organisation
Le cours s’étale sur 10 jours, dont 9 en silence noble total. Le silence noble est plus strict que ce que nous avons vécu à la Tushita : en plus de ne pas parler, toute forme de communication est interdite, même par le regard. On conseille donc aux élèves de regarder vers le bas afin de ne pas croiser de regard. Il est demandé de faire un minimum de bruit. Chaque mouvement doit être fait de façon à ne pas importuner son voisin.
Les journées commencent vers 4h du matin pour se terminer vers 21h, avec un minimum de 10 heures de méditation par jour. Il y a trois repas prévus par jour mais les personnes ayant fait au moins une fois un vipassana ne peuvent pas (sauf dérogation) manger de troisième repas (qui est très léger).
Les repas sont préparés par des volontaires ayant déjà fait au moins un Vipassana. Ils doivent méditer au minimum 3 heures par jours et peuvent manger à tous les repas. C’est une bonne façon d’introduire cette technique dans sa vie quotidienne.
La séparation des sexes est quasi-totale. A part dans le hall de méditation, nous ne sommes pas censés voir à aucun moment les personnes du sexe opposé.
Il y a une heure de cours audio par jour (disponible dans presque n’importe quelle langue), en fin de soirée, basée sur l’enseignement du Dhamma afin de mieux comprendre le comment et le pourquoi de la technique. Cet enseignement n’est pas forcément « religieux » mais extrêmement « philosophique » et/ou spirituel. L’enseignement est l’un des points forts de la retraite mais aussi l’un de mes gros reproches. 95% de ce qui est dit est vraiment intéressant et peut (doit ?) nous servir pour toute notre vie. Mais de leur point de vue (et de ce que j’ai compris), le Dhamma est universel, point à la ligne. Oui, la réincarnation existe. Si tu ne le crois pas, c’est ok. Mais en méditant plus, tu comprendras. Il y avait pour moi une sorte de non-sens à vouloir dire que l’enseignement de S.N. Goenka est universel, sans aucune connotation religieuse. Ma définition d’une religion n’est, bien sûr, pas la même que la leur, et est probablement différente de la vôtre. Mais pour moi, lorsque l’on parle de croyance d’un point de vue spirituel et/ou philosophique, on parle de religion. Ce débat intérieur a été très intense dans mon esprit pendant longtemps. Au final je pense que cela ne doit pas prendre une trop grosse importance. Car c’est leur problème de vouloir jouer avec les mots… Mais c’était (pour moi) une grosse source de confusion et de frustration, surtout au début.
Une autre chose qui m’a dérangée, ce sont les chants (chanting en anglais). À la fin de certaines méditations il y avait des chants en Pali (langue parlée par Siddhartha Gautama) dont il n’est pas possible de connaître la signification pendant le cours. Pour quelque chose de non religieux, je trouve cela assez dérangeant. Après avoir fait des recherches et selon ma compréhension de la traduction, il s’avère que ces chants sont des louanges au Dhamma et à Siddhartha Gautama.
Il nous est demandé de ne pas mélanger d’autres techniques de méditation, qu’elles soient issues de soins/développement personnel (reiki, eft, kinésio, emdr, …), ou de rites, afin de laisser la place à la technique que nous apprenons. Je comprends leur démarche, mais malheureusement ils étendent les rites aux prières, et je trouve dommage et triste que les personnes désirant prier 1, 2, … fois par jour se verront refuser l’accès à la retraite. Je ne veux pas faire une généralité pour tous les centres de l’organisation, mais c’est ce qui m’a été dit dans trois centres différents. C’est l’un des gros reproches que j’ai à faire à cette technique/organisation.
Mon expérience
L’organisation/le staff
L’organisation est très bien rodée. Les professeurs sont à notre écoute en cas de problème avec la technique et nous aident au maximum afin de la comprendre au mieux. En cas de problème plus pratique avec l’infrastructure ou les repas (ou toute question autre que la pratique de la technique) il y a une personne en charge qui est disponible 24/24 afin de nous aider au mieux.
La méditation
La méditation était beaucoup plus difficile (surtout au début) par rapport à mon expérience de la Tushita. On nous explique que notre égo et/ou notre inconscient n’aime pas ça, et cela se ressent énormément lors de la méditation : par tous les dialogues intérieurs, par les pensées parasites qui nous empêchent de méditer (ou d’avoir une méditation constante), par certaines douleurs physiques, etc. Pour moi cela venait par vague, mais par moment c’était vraiment décourageant.
À partir du quatrième jour, il nous est demandé trois fois par jour de méditer sans bouger pendant une heure (dans la mesure du possible). Les premières fois étaient extrêmement difficiles, car les petites gênes peuvent vite se transformer en douleurs atroces. Chaque personne vit son Vipassana différemment et il est normal de ressentir des douleurs. Je vous rassure, on ne nous interdit pas de bouger ! (Si c’est trop inconfortable, on peut bouger un peu).
Surtout lors de ma première expérience, il m’est arrivé de m’ennuyer. Mais avec la pratique, cette impression s’estompe de plus en plus, et on commence même à vouloir rallonger la retraite.
Tous ces inconforts ne sont pas présents sans raison. C’est surtout grâce à eux que l’on va pouvoir améliorer notre pratique et développer l’enseignement reçu ; développer notre équanimité. L’équanimité est l’une des (voire « la ») pierres angulaires de Vipassana, et de mon point de vue, chaque personne devrait la développer. L’équanimité est abordée en long et en large sans pour autant en donner une explication claire et précise. Selon ma compréhension, et en l’expliquant sous la forme d’une affirmation, voici ce qu’est l’équanimité :
« Moment après moment, j’accueille, j’accepte et je respecte toute pensée, émotion et/ou sensation sans attachement ni aversion, dans la compréhension de l’impermanence ».
Et si nous arrivons à mettre cela en pratique, les bénéfices de la retraite sont énormes. L’équanimité devrait d’ailleurs être mise en pratique à chaque instant de notre vie. Plus facile à dire qu’à faire, mais en méditant, on développe cette vertu et on la rend plus facile à mettre en pratique dans notre vie quotidienne.
Bien sûr que ce soit dans le corps et/ou dans l’esprit, les changements ne se font pas d’un coup de baguette magique. Et personnellement j’ai eu pas mal de douleurs musculaires. J’avais donc rapidement pris l’habitude de m’étirer pendant 45 minutes pendant mes pauses de midi. Ça m’a fait un bien fou !
L’Atmosphère générale
Tout est fait pour que vous puissiez vivre une retraite la plus efficace possible. Dans la mesure de ce qui est possible en fonction du niveau des infrastructures et des disponibilités, les méditants dorment soit dans des dortoirs, soit dans des chambres individuelles, avec ou sans salle de bain privée. Voici mon retour d’expérience par rapport aux différents endroits où j’ai suivi Vipassana :
Thaïlande (chambre privée avec salle de bain privée) : le top du top. Avoir ce genre d’infrastructure permet vraiment de pouvoir s’enfermer dans sa bulle et méditer au mieux. Et de tous les endroits, c’était celui où les étudiants (majoritairement Thai) étaient le plus silencieux et respectueux.
Nouvelle-Zélande (chambre privée avec salle de bain commune, loin des chambres) : les infrastructures étaient très bien pensées. Les étudiants étaient un peu moins respectueux mais dans l’ensemble c’était très bien.
Australie (chambre privée dans une maison, salle de bain commune) : les infrastructures étaient très éparpillées. Il y avait des blocs avec des chambres privées, d’autres avec des dortoirs ou avec les deux. C’était pas mal, mais les étudiants (pas forcément les nouveaux) étaient assez bruyants, voir irrespectueux. J’entendais certains prendre des douches pendant les heures de méditation, d’autres parler entre eux ou chanter sous la douche, pour ne citer que ces exemple… Mais au final, même si ça ne devrait pas arriver, c’est aussi une façon de travailler sur l’équanimité.
Le prix
Le prix est sur donation. En Thaïlande j’ai demandé si je donnais assez et on m’a répondu qu’ils ne savaient pas, car la personne en face de moi ne connaissait pas les coûts et qu’au final, tu donnes ce que tu veux/peux. Et je trouve ce système génial. En Océanie, on nous indiquait le coût moyen d’un étudiant, mais simplement à titre informatif, sans réclamer un minimum. Les organisateurs sont tout à fait conscients que ce système marche et que les personnes donnent selon leurs moyens.
Conclusion
Même s’il y a des aspects avec lesquels je ne suis pas d’accord du tout, je pense que la technique de Vipassana est incroyablement bénéfique et que toute personne devrait le faire au moins une fois dans sa vie lorsque le moment lui semble opportun.
Si vous êtes curieux, voici des liens pour faire plus de recherches :
Cours audio reçu pendant Vipassana : https://www.youtube.com/watch?v=iggTcwaA0GE&ab_channel=DenisLeak
Site de la structure créé par S.N. Goenka : https://www.dhamma.org/fr/
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Salut,
Je viens de voir cet article grâce à un post facebook. Merci de l’avoir partagé. Je suis actuellement en Thaïlande, avant de partir je souhaitais faire une retraite de méditation silencieuse dans un temple. Mais je me suis rendu compte que les idées du boudhisme au sujet des femmes et en désaccord total avec mes convictions, je n’irai donc pas.
C’est là du coup que votre article a attisé ma curiosité. Votre expérience de Vipassana en Thaïlande, vous dites qu’elle se dit laïque mais dans les faits finalement vous diriez que pas tant que ça ? Sur quelle logique se base le fait de séparer les hommes et les femmes ?
Merci, du coup j’ai lu pas mal de vos articles, beau travail c’est très intéressant !
Bonjour et merci pour ce commentaire,
De ce que j’ai compris, les personnes qui organisent les vipassana (selon la tradition de S.N. Goenka), suivent le dhamma. Qui de leur point de vue est universelle et n’est pas à associé à une religion. Ce serait comme la loi de la nature, elle est là… point barre. C’est un sujet très sensible et complexe. Mais ils le répètent à plusieurs reprises, ils se détachent complètement du bouddhisme. Néanmoins ils parlent souvent de Siddhartha Gautama, de son message (ce qui n’est pas dérangeant pour moi). Pour avoir une idée plus précise de tous cela, il y a moyen d’écouter les enseignements qui sont donnés chaque soir (sous forme de cours audio) : https://www.youtube.com/watch?v=iggTcwaA0GE&ab_channel=DenisLeak (lien pour le cours du 1er soir)
La logique de la séparation homme/femme, je pense qu’elle est avant tout culturelle. Et que c’est pour encourager de se centrer sur soi-même durant tout le séjour. Il est même interdit, ou du moins fortement recommandé, de ne pas chercher à croiser le regard d’aucun participant. Ce qui j’avoue est vraiment bien pour profiter pleinement de cette expérience.
Vous pouvez envoyer des questions directement aux centres vipassana. En principe, ils répondent assez rapidement.